Qu’est-ce qu’un lieu que ceux qui le possèdent veulent inhabité, que ceux qui l’habitent veulent quitter ? Est-ce qu’on peut vivre dans le provisoire qui s’éternise, ou est-on condamné à y survivre ? Ce qu’on a désigné du nom d’un lieu sauvage alors qu’il signifiait simplement « bois » en pachtoune (« jangal ») est devenu l’habitation de plusieurs milliers de personnes. Une ville à part entière que nul ne veut voir perdurer, qui sera expulsée, démantelée, dispersée, rasée sans jamais vraiment cesser d’exister.