Sur les chemins de la mémoire s’impriment ceux de la ville : dans les rues de Bon Secours, de la Belle de Mai, du Panier circulent les méandres des souvenirs heureux et malheureux de René Allio, de son premier cinéma à la tentative de suicide d’un oncle en passant par les airs que ses parents italiens chantaient sur des chantiers. Il filme Marseille avec ses taches, ses toits et ses repas de familles, mais surtout ses habitants, qui n’entreront dans l’histoire épique mais dont la vie n’exige pas moins d’héroïsme.