Un homme danse seul sur une plage. Après le démantèlement de la « jungle », qui faisait suite à celui du camp de Sangatte, ne reste qu’une lande déserte, des figures abstraites sur l’écran d’un téléphone, du café qui fume à l’intérieur d’une tente. « Ils nous épuisent », dit un autre homme à propos des CRS dont les surbottes en plastique piétinent régulièrement la boue qui entoure leurs fragiles abris. « Je ne veux pas perdre de temps à apprendre votre langue », conclut un autre comme une juste sentence.